IPRP – Intervenant en Prévention des Risques Professionnels

L’habilitation IPRP (Intervenant en Prévention des Risques Professionnels) par les services d’Etat (DREETS) entre dans une politique de prévention des risques professionnels. Elle permet d’identifier des référents compétant internes ou externes aux entreprises. L’objectif est d’accompagner les entreprises dans le développement des actions de prévention des risques.

L’habilitation garantie un minimum de compétence du référent (formation, expérience…).

L’IPRP peut etre un salarié de l’entreprise.

Mais l’IPRP peut être externe à l’entreprise indépendant ou dans les services de santé au travail. L’avantage est qu’il a une position de tiers, donc il pose un regard neutre.

La remédiation cognitive

La remédiation cognitive est un outil d’entrainement des fonctions du cerveau. C’est en quelque sorte une salle d’entrainement cérébral avec des exercices d’attention, de mémoire, de calcul de langage…

Quand utiliser cet outil ?

La dépression, le surmenage et le burn-out ont un impact sur le fonctionnement du cerveau. Lorsque nous sommes très fatigué, nous sommes moins performant, pour réussir nous avons alors besoin de faire davantage d’efforts qui nous fatiguent encore plus et ainsi de suite… De plus, lorsque nous sommes dans une telle situation, nous nous sentons dans une sorte de brouillard et nous n’arrivons plus à prendre de décision. Enfin, nous avons plus de mal à gérer nos émotions (colère, angoisse, crise de larmes…) et l’estime de soi se dégrade progressivement.

Les études montrent que le fait d’entrainner nos capacités de traitement d’informations permet :

  1. De mieux protégé cet effet de « brouillard mental ». C’est la même chose pour la maladie d’Alzeimer, en entrainant sa mémoire cela réduit l’évolution de la maladie.
  2. De réccupérer notre capacité d’analyse et de décision lorsque nous sommes en dépression ou en burn-out car contrairement à la maladie d’Alzeimer elles ne sont pas évolutives.

Dans une situation difficile, le stress est normal… mais nous devons garder la « tête froide » sinon nous perdons nos ressources et nous ne trouvons plus de solutions au problème. Notre cerveau, pour faciliter les choses va donc utiliser des automatismes sans vraiment passer par notre décision consciente. La remédiation congnitive permet donc de maintenir nos ressources cognitives pour faciliter cette capacité de décision consciente.

Comment ca marche ?

Vous etes inscrit sur une plateforme en ligne. Je vous fais un programme d’entrainnement que vous réalisez en autonomie (généralement 20mn par jour, 6 jours sur 7). J’analyse votre progression sur 15 jours et je vous propose des modifications.

Cet entrainement est sur mesure. Il dure environ 2mois.

Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnelles (DUER)

Le Document Unique des Risques Professionnels (DUER) est une obligation réglementaire pour toutes les entreprises et les associations dès qu’il y a un salarié.

L’objectif est d’établir tous les risques potentiels qu’un salarié peut rencontrer dans le cadre de son travail. Il doit être actualisé tous les ans. Si l’on regarde au pied de la lettre, on peut penser que c’est une obligation de plus qui va pas servir à grand chose. Mais regardons de plus près…

Quelles sont les intérêts ?

  • Avoir une base pour mettre en place une logique de prévention des risques qui permet de réduire les maladies professionnelles, les accidents du travail, réduire l’usure, l’absentéisme et le turn over, la démotivation des salariés (de réduire les coûts).
  • Avoir un diagnostic cohérent et global qui aide les décideurs de l’entreprise dans leur politique de développement économique et social (d’assurer le chiffre d’affaire).

Ce diagnostique repose sur trois niveaux :

  • Les infrastructures (améliorer l’environnement de travail, projet de développement, mise en sécurité…)
  • Les activités (rationaliser le travail, améliorer le fonctionnement, mieux gérer les flux…)
  • Les postes (améliorer le pilotage RH, participer au bien-être et à la sécurité des salariés…)

Le DUER permet donc d’avoir un cadre de référence en terme de sécurité et contribue à l’animation de la politique d’entreprise aussi bien sur la plan économique que social.

Interventions :

  • Familles Rurales : analyse de l’activité et mise en place du DUER
  • Tabula Rasa : Mise en place du DUER
  • Finimétau : Accompagnement DUER RPS

Groupe de parole

Principes du groupe de parole :

Partager des expériences, des souffrances, et échanger. La parole permet de libérer les maux en exprimant des émotions, des sentiments, des injustices… Le groupe permet d’apprendre de l’expérience des autres. Le groupe de parole permet aux personnes qui y assistent de mettre en commun leurs vécus. Ce n’est pas une thérapie à proprement parlé, il n’y a pas de suivi individuel.

Les conditions :

Volontariat : Les personnes sont libres de venir ou non au groupe de parole (il n’y a pas d’engagement sur la durée, ni d’obligation de présence à chaque fois).

Confidentialité : Tout ce qui est dit dans le groupe de parole est confidentiel. Ecoute : Toute parole doit être écoutée avec la même attention.

Non-jugement : La parole exprimée ne doit pas être jugée.

Le fonctionnement :

Les séances sont régulières. Il y a un thème qui permet de proposer un cadre et de centrer le sujet du groupe (le harcèlement, les relations toxiques, les addictions…).

A chaque séance, je propose aussi une synthèse et un apport de connaissances au fur et à mesure des besoins du groupe.

Analyse de la pratique

L’analyse de la pratique a pour objectif de développer collectivement des compétences pour solutionner des situations de travail difficiles. Cette méthode permet d‘améliorer le collectif de travail. Elle aide à mieux se comprendre, à exprimer ses besoins et prendre en compte les besoins des autres. Elle amène à davantage de collaborations.

Les grands principes de l’analyse de la pratique :

1/ Elle repose sur un décryptage des situations de travail que les salariés rencontrent. L’objectif est de produire un savoir collectif basé sur l’expérience pour agir efficacement. Les enjeux peuvent être émotionnels, déontologiques, mais aussi organisationnels et techniques.

2/ C’est généralement un groupe de « pairs » (même métier, voir même équipe de collaborateurs sans dépendance hiérarchique). Il se réunie régulièrement sur 8 à 10 séances/an (définie en fonction des objectifs). Les participants sont volontaires.

3/ L’intervenant apporte de la méthode, de la neutralité et de la bienveillance. Il doit pouvoir s’adapter aux différentes situations exposées. Il doit adapté aussi chaque séances pour fonctionner parfois en « groupe de parole », en « supervision »… sa boite à outils doit être polyvalente.

L'analyse de la pratique un outil de développement des compétences et du collectif de travail
Analyse de la pratique pour un développement du collectif de travail


Dans mes interventions, je propose en amont un diagnostic court avec une étude de poste pour bien cadrer les objectifs et poser les bonnes hypothèses de travail. Ceci permet d’aller plus vite sur le fond des problèmes. C’est à la fois une approche ergonomique des situations et une approche psychologique auprès des salariés.

Il est possible de constituer des groupes différents en fonction des besoins (améliorer les relations hiérarchique, collaboration interservice, pairs de structures différentes…). Le groupe n’est pas un lieu de revendication ou de gestion de conflits. Il vise à construire un concensus sur certaines situations très concrêtes et opérationnelles.

Intervention :

DONUSVI : Analyse de la pratique transversale de deux équipes de travail en EHPAD



Les thérapies cognitives et comportementales

Les thérapies cognitives et comportementales sont des thérapies courtes. Ce sont des thérapies qui ont fait leur preuve dans le traitement des phobies, des angoisses, des troubles obsessionnels, troubles alimentaires mais aussi dans la gestion du stress, de la dépression.

Thérapies cognitives et comportementales
Les thérapies cognitives comportementales aident à retrouver l’équilibre

La thérapie repose sur la formulation de liens entre nos émotions, nos pensées et nos actes de manière à se sentir davantage en harmonie avec soi-même.

Le psychologue n’est pas là pour « changer » le patient mais pour lui apprendre à changer certains comportements qui perturbent sa vie. Ce sont des thérapies où le patient pratique des exercices et s’entrainne.

Les thérapies comportementales ou TCC s’appuient sur des résultats scientifiques validés.